Vamos A La Playa - WAW

mardi 27 janvier 2009

23h40, flute... Ça m'apprendra à avoir promis que je raconterai la suite ce soir ! Bien fait pour moi... Au moins, cela évitera que le récit traîne en longueur et s'étale sur plusieurs mois...

Nous sommes donc le dimanche 10 août et il est 6 heures du matin à Los Angeles. Sans grande surprise, je suis parfaitement réveillé, ai déjeuné et je me suis permis le luxe de baptiser la piscine de quelques longueurs solitaires : les joies du décalage horaire !

Say Hello To The Angels - Interpol

N'ayant jamais eu l'occasion de visiter le downtown de Los Angeles, réputé pour son peu d'intérêt, je m'arme donc de mes petites jambes et de mon guide du Routard pour partir à son assault. Comme je le disais, pas grand chose de fantastique... Buildings sur buildings, le tout sans grand charme : ici tout est affaire de business plus qu'autre chose.
Cela me permet quand même d'arpenter seul les rues de la Cité des Anges et d'assister, au moins, à un lever de soleil démultiplié par les reflexions dans les vitres qui immeubles qui m'entourent. Quelques morceaux choisis :



De gauche à droite, de haut en bas : des buildings et des reflets, des reflets et des buildings, une bouche d'incendie jaune (waouhhh), le Walt Disney Concert Hall désigné par Franck Gehry (on reconnait facilement cela dit), toujours le WDCH mais de dos.

Malgré le manque de charme, on reconnaît cependant, ici et là, des décors vus et revus dans des dizaines de films ou séries:



L'hôtel Westin Bonaventure que l'on voit dans TOUS les films qui se passent à Los Angeles (Hancock, Mission Impossible, Showtime). Ici une capture de l'excellent True Lies : Arnold Schwarzenegger (gouverneur de Californie, rappelons le) sur son fidèle destrier dans un des ascenseur extérieur de l'hôtel. Le Westin a également le bon goût de posséder, au dernier étage, un bar circulaire tournant : en 1 heure cela permet d'avoir une vue panoramique sur downtown, Hollywood, Malibu...



La Arco Plaza que l'on voit dans le dernier épisode de la saison 1 de Heroes. Tiens... mais cette scène n'est t-elle pas censée se passer à New York ?

Lust In The Movies - The Long Blondes

Et évidemment en ce dimanche, loin de toute euphorie prolétaire, il aurait été étonnant de ne tomber sur aucun tournage digne de ce nom. Cela aurait été encore plus étonnant si cela n'avait pas été à proximité du Westin... Bingo ! Et comme nous sommes aux États Unis, on met les petits plats dans les grands.

6 pâtés et un morceau d'autoroute complètement bloqué par des officiers de police en faction. Une cinquantaine de figurants ultra maquillés et autant de voitures à peine sorties du Lavauto. Un staff de fou : des camera men, des maquilleuses, des agents de sécurité, des mecs qui tiennent les lumières, des mecs qui tiennent les panneaux pour la lumière... Et surtout une tonne d'assistants lèche culs qui courent aux basques de tout le monde !


De gauche à droite : l'équipe de tournage et la file de voiture, toute la logistique nécessaire à la scène.

Tout ça pour filmer un morceau d'embouteillage qui, entre le moment du "Action !" et celui du "Cut !", durera presque 6 secondes (sans exagération aucune). Pendant ces 6 secondes, la file de voiture à la sortie d'autoroute avance de 2 ou 3 mètres... Que d'action !
Le plus drôle étant que la scène sera tournée identiquement 2 fois supplémentaires : imaginez alors 50 figurants qui doivent, chacun leur tour, faire reculer leur voiture des 1 ou 2 mètres qu'ils viennent de faire.
Petite précision quand même : tout ce foutoir durera environ 1h30. Pour ma part, je n'en verrai pas plus, forcé de regagner l'hôtel.

Quoiqu'il en soit, malgré le Sherlock Holmes qui se cache en moi, les indices que je recueille et ma culture cinématographique, impossible d'identifier de quoi il s'agit. Si ça peut mettre quelqu'un sur la piste, la prochaine scène incluait des chevaux et des cowboys (sur l'autoroute ??) et une Ferrari verte foncée... Mystère et boule de gomme donc.



Note : Erf il se fait tard là et je commence à fatiguer. Toutes mes excuses, mais je me vois forcé de terminer demain. Au pire, j'essayerai de faire un peu de zèle pour raconter la journée du lundi dans la foulée. Bonne nuit...