J14 - Repos à Holbox

mardi 7 octobre 2008

Ouahhh encore quelques lignes et ça en sera fini des reviews mexicaines ! Non pas que je ne prenne pas plaisir à la narration, mais plutôt au regard de tout ce que j'ai à faire durant le peu de temps où je ne travaille pas. Quoiqu'il en soit je suis content d'avoir mené cette mission à son terme et d'avoir, peut être, aidé à trouver des vocations vacancières auprès de certains. Les échos de mes proches sont très bons en tout cas, espérons que certains franchissent le pas ! Viva Mexico (comment ça c'est cliché ?)

Nous sommes donc le jeudi 3 juillet, dernier jour complet pour nous dans ce coin de paradis ! Absolument rien de prévu au programme, si ce n'est de savourer nos derniers instants ici.

Mosquito Song - QOTSA

Chaque ying a son yang : Superman a la Kryptonite, Spiderman a Venom, Batman a Robin. Il en est de même pour les paradis sur Terre, la côte mexicaine y compris : ici ce sont les moustiques. Nous les avions déjà expérimentés dans la jungle d'Uxmal, mais sur Holbox, il s'agit d'unités d'élites sur-entrainées. À peine un étranger est repéré, que déjà 50 guerriers volants s'abattent sur lui et lui mènent une vie horrible.

Nous avons pu expérimenter, à nos frais, une de ces attaques en règle la veille au diner en terrasse ! Grosse erreur ! Ceux ci ne craignent ni le produit répulsif qui nous avait pourtant bien sauvé jusque là, ni les bougies anti-moustiques déposés par les serveurs. À peine le temps d'en tuer un débordant de sang (berk) que 5 autres sont déjà en train de vous dévorer les bras, les jambes ou le dos (pour les plus vicieux qui passent sous les vêtements). Avec une trentaine de piqures chacun, la situation deviendra rapidement invivable et nous poussera à écourter le repas.

On apprendra plus tard qu'il existe un mosquito time sur l'île (de 18 à 20h en gros) où il faut éviter au maximum de sortir. Grrrr.

Pause - Rob Dougan

Notre bungalow est divin et le staff, entièrement constitué de femmes (??), très sympa. D'ailleurs au petit déjeuner, notre rencontre avec Danielle réveillera à jamais nos papilles ! En effet, je ne l'avais pas encore précisé, mais les mexicains font le chocolat au lait froid (connu sous le nom de Choco Milk ici) comme personne ! Et Danielle encore plus que les autres ! Du coup, devant sa bonne humeur et sa tchatche, Isabelle, encore envoutée, ne résiste pas à lui demander sa recette. Elle nous avoue alors, toute honteuse, qu'elle n'avait plus assez de poudre chocolatée pour faire les 3 tasses, et que du coup elle a complété avec du Nutella dilué au mixeur ! Brillante idée, improvisée qui plus est !



Notre bungalow... et sa vue sur la mer depuis la mezzanine.

Comme convenu, la journée est occupée à ne rien faire. Cela comprend donc faire le tour de l'ile, se baigner, se poser dans un hamac tout mouillé pour lire ou encore se prendre une cuite à base de cocktails fourbes à un bar de plage avec des californiennes et rentrer en vélo dans le sable (grand moment).

Petit tour d'horizon en photo :




De gauche à droite, de haut en bas : la plage de l'hôtel, un chouette coin tranquille - repos pour Isa - Promenade canine pour Anne Cé (qui a baptisé "Ficus" (??) son nouvel ami Rêves marins pour Nico - un chouette bar-balancoires qui sert des fourbasses de cocktails - session équilibriste - une jolie douche-coquillage

Sit Back Down - Archive

Le retour le lendemain se fera dans la nostalgie. Ferry pour rejoindre la côte, bus pour rejoindre Cancun, avion pour rejoindre Paris. Alors que 580 passagers, en provenance de France, débarquent de notre avion, nous ne sommes que 80 à y remonter. J'ai l'impression de laisser le pays en pâture à la dure loi du tourisme et que ceux ci ont eu la bonté d'attendre que je rentre pour arriver.

Bref, nous passâmes 15 jours ô combien magnifique ! Emplis de militaires et de galères, de moustiques et de loustics, de voitures capricieuses et de clés malicieuses... Sans oublier de chouettes coins bleus et des merveilles plein les yeux, des rires rageurs et du bonheur, des poissons incroyables et des accompagnatrices formidables ! Merci donc à Anne Cécile et à Isabelle de s'être laissée entraîner dans mon caprice mexicain, de m'avoir laissé organiser ça à ma manière et pour leur irremplaçable présence : parfaites comme d'habitude !

Merci à mes lecteurs ! En espérant que certains sont en train de regarder les prix des billets pour le Yucatan (en tout cas, moi je me suis donné envie d'y retourner à force de me relire) ! Mes prochaines reviews d'aventures (L.A et Chicago) attendrons malheureusement que mes obligations personnelles reprennent leur rythmes ! En attendant, bon vent à tous.

J13 - Requins Baleine à Holbox

vendredi 3 octobre 2008

Je profite de ma pause de midi pour écrire quelques mots et achever mon labeur bloguesque quotidien. Je ne serai pas chez moi du week-end, les deux derniers posts devraient alors arriver mardi et mercredi, à priori.

Nous sommes le mercredi 2 juillet 2008, il est 3h30 du matin et, pour une fois, je ne peux pas vraiment statuer sur le temps : il fait essentiellement nuit et chaud, mais ce dernier paramètre est absolument constant dans ce pays. Levés très tôt car départ imminent pour la dernière étape de notre séjour : Isla Holbox.

Way Out Of Here - Porcupine Tree

Outre son cadre paradisiaque, notre seconde motivation, pour passer quelques jours sur cette île, était la rencontre avec le plus gros poisson du monde. En effet, de juin à septembre, des centaines de requins-baleines investissent les lieux, riches en plancton, avant de repartir pour d'autres horizons.

L'endroit et l'espèce étant tous deux protégés, il est nécessaire de passer par un organisme agréé pour organiser une telle journée. Coup de chance pour nous car, quelques mois avant d'arriver au Mexique, nous nous étions aperçu que le club Phocea (avec lequel nous avions plongés hier) en était un ; en effet, 2 fois par semaine, ils organisent une excursion d'une journée sur l'île, pour une dizaine de personnes, pour aller nager avec les requins. Après plusieurs échanges de mail, nous nous mettons donc d'accord pour faire parti d'un des convois et de nous laisser sur l'île en fin de journée.


View Mexico 2008 - Day 13 - Isla Holbox in a larger map

Il faut compter 2h30 de route jusqu'au port de Chiquila, puis plus d'une heure de bateau pour rejoindre la zone des baleines. Avec un programme aussi chargé, on comprend mieux les raisons d'un départ aux aurores.

Green Island Never Turns White - Get Well Soon

Une île comme je les aime : un petit paradis qui s'étend de tout son long entre le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes, à l'intérieur de la réserve écologique de Yum Balam. Ici, tout le monde se connaît par son surnom, les rues sont en terre, les véhicules à moteur sont inexistants : les insulaires se déplacent à vélo ou en voiturettes de golf. L'histoire veut qu'en 1870, 5 familles de pirates du continent se soient installés ici... Et 150 après, 1500 habitants (on imagine les problèmes de consanguinité). La prolifération de différentes espèces de poissons, liée à la jonction de deux courant marins, fait le bonheur des pêcheurs, qui concentrent à eux seuls 90% de l'activité de l'île.


De gauche à droite : Vue sur une partie du port et la mer des Caraibes - avenue principale

Bref, vous l'aurez compris le tourisme n'a pas dénaturé l'âme de cette petite île et les cyclones Emilie et Wilma, en juillet et octobre 2005, se sont chargés de rappeler à la prudence les promoteurs qui rêvaient de coloniser son pur rivage.

Big Fish - Danny Elfman

Après un rapide petit-déjeuner-briefing, tout le monde à bord des bateaux, les choses sérieuses commencent. Pendant presque une heure, nous remontons entre le golfe du Mexique et la mer de Caraïbes. Chaque bateau est accompagné d'un encadrant de Phocea et de deux guides habilités, natifs de l'île. Ces derniers, aux commandes du bateau, sont absolument incroyables : ils détectent derrière chaque vague suspecte à l'horizon, quels animaux s'y cachent. "Là bas, un banc de 7 dauphins" : pendant plus de deux minutes, personne, à part les guides,n'arrive à les voir, mais à mesure que nous approchons, les ailerons caractéristiques s'approchent de nous et viennent sauter et jouer autour du bateau.



Un peu après, ils repèrent une petite bosse noire qu'ils associent à un couple de tortues blanches en train de se reproduire (je suppute qu'ils aient des yeux bioniques). Ils semblerait que cela soit une des rares raisons pour laquelle ces amphibiens remontent à la surface. Les guides se moquent de nous et nous traitent de paparazzis :-)



À mesure que nous approchons de notre destination, des ailerons énormes apparaissent et se déplacent de lentement à l'horizon. C'est juste en dessous de la surface que le plancton est le plus abondant. On se croirait dans les "Dents de la Mer" et, même si les guides nous ont garantit que l'animal était pacifiste, il y a toujours un moment d'appréhension au moment de plonger dans l'eau.

L'idée est de former des binômes, de se rapprocher avec le bateau d'une des baleines et de sauter à l'eau dès que le guide nous en donne le signal. Il est interdit de plonger avec des bouteilles dans cette zone, mais les palmes-masque-tuba suffisent amplement à profiter du spectacle. Même si l'animal a l'air lent quand on l'observe depuis le bateau, il faut quand même palmer à haute cadence pour le suivre. Le guide décide de commencer doucement avec une "petite" baleine de 12m"...


De gauche à droite : tout le monde en tenue - premier rdv avec un requin-baleine.

Nos premières mises à l'eau sont un peu chaotiques : on se fait rapidement distancés par la baleine et/ou on se prend des grand coups de queue dans la tête qui font voler masques et tubas. On a l'impression que l'animal n'en a vraiment rien à faire de nous : lorsque l'on se trouve dans sa trajectoire, il se contente de tourner pour nous éviter et il a l'air d'ignorer les fois où on le touche par inadvertance.

Les plongées suivantes seront par contre du pur bonheur : je me trouve une place douillette juste au dessus de sa nageoire latérale où je me retrouve dans son aspiration sans besoin de trop palmer. Je peux alors observer à loisir, pendant presque 5 minutes, sa tête, ses branchies, les tâches blanches qui parsèment son flanc et la multitude de poissons résidant et qui font partie de l'éco-système de la baleine. Des moments superbes !




De gauche à droite, de haut en bas : vue du monstre de devant - vue depuis l'arrière - la baleine et tous ses poissons résidents - une chouette place au dessus de la nageoire latérale - tu as de beaux yeux tu sais - on comprend mieux pourquoi ça s'appelle aussi "requin".

Note : les photos au dessus ont été prises par Henri Mennella, photographe aquatique professionnel qui nous accompagnaient ce jour là et qui a gentiment accepté que je récupère ses photos.

Petit bonus, la plongée de certains sera même accompagnée par une raie-manta curieuse. Pas dangereuses pour un sou, elles aussi se nourrissent principalement de plancton : cela ne les rend pas moins impressionnantes.


De gauche à droite : Les deux ailerons caractéristiques de la manta - Une gueule impressionante.

Enfin, juste pour que justice soit faite, je me permet de parler de l'état plutôt pitoyable de mes accompagnatrices face aux tangages du bateau pendant que les autres nagent avec la baleine ! Surtout quand on sait qu'elles se sont bien moquées de moi lorsque j'ai accepté un cachet contre le mal de mer avant de partir ! Niark !


De gauche à droite : Un des guides "Hey guys, when you'll back home, tell that Mexico rocks" - Isa, ça va ? - Anne Cécile de retour à bord

No Cars Go - Arcade Fire

Heureusement le retour sur la terre ferme se fait rapidement et, après un délicieux déjeuner à deux pas de la plage, on nous confie une voiturette de golf pour découvrir les charmes de l'île (avec Anne Cécile au volant). Nous en profitons pour localiser notre hôtel et faire le check-in : le staff est super sympa, l'endroit est coquet et destiné à la détente. Ça tombe bien, c'est exactement notre programme des prochains jours !


De gauche à droite : un petit tour en voiturette - séance hamac à l'hôtel.

Et demain !?

Ou plutôt mardi... vous découvrirez la meilleure boisson chocolatée du monde, les plus kamikazes des moustiques (ça devait être pour aujourd'hui mais je reporte) et des chiens qui n'ont pas peur de l'eau.

J12 - Plongées à Playa Del Carmen

jeudi 2 octobre 2008

Wouhhh 4ème post d'affilée ! Je n'arrive pas à croire moi même que je tiens le rythme et que j'en aurai bientôt fini avec le Mexique. J'hésite encore à faire une review de mon déplacement à Los Angeles et Chicago. Sûrement que oui, pour parler un peu du mythe de SIGGRAPH enfin réalisé (et parce qu'il y a plein de choses drôles à raconter). Bref, on verra.

Nous sommes le mardi 1 juillet 2008 et j'ai rendez vous à 8h00 pétantes à un centre francophone de plongée pour découvrir les fonds caraïbéens.

Diving Waters - Death in Vegas

Heureux possesseurs (avec le Belize) de la seconde plus grande barrière corallienne du monde (après l'Australie), dur de séjourner dans le Yucatan sans mettre ses palmes à l'eau. Mes deux compatriotes étant débutantes en la matière, nous avons donc apporté un soin particulier à trouver un club irréprochable.

Conseillé par le Routard, plusieurs forums de plongeurs et par de multiples tour-operators, nous avons jeté notre dévolu sur le Phocea Riviera Maya : outre leur professionnalisme, ils ont le bon goût d'avoir un staff quasi 100% français et adorable : 3 qualités indispensables ! Le programme était donc le suivant : pendant que je faisais deux plongées à 25m le matin, les filles suivaient des cours au club afin de se mettre à l'aise, puis nous nous rejoignions tous, un peu avant midi pour leur baptême à 5-10m. Bref, un programme d'enfer !


La croisière s'amuse : embarquement immédiat

12 spots différents jalonnent la côte de Playa Del Carmen avec chacun leurs spécificités, leur flore, leur faune. Après avoir vu "Finding Nemo", le grand rêve de ma vie étant de nager avec des tortues vertes, mon choix s'est évidemment dirigé vers les plongées nommées "Tortuga" et "Barracuda" : 2 spots superbes, à 10minutes de bateau, sur une grande plaine à 25mètres de profondeur, où entrainés par le courant, il suffit de dériver et d'observer les tortues déjeuner de leur traditionnel corail.


Une tortue et des poissons perroquets, pas peureux pour un sou, qui déjeunent.

La plaine est jalonnée, ici et là, de criques creusées dans la barrière de corail, où se réfugient d'autres trésors à écailles : barracudas, murènes, poissons ange, poisson chirurgiens, loretos... La visibilité est superbe, l'équilibrage un jeu d'enfant, aucun besoin de palmer et donc de se fatiguer ; résultat : nous resterons presque 1h sous l'eau pour chacune des deux plongées. De plus, une fois remontés à la surface, le bateau vient à notre rencontre et le staff nous aide à enlever palmes et matériel ! Le pied total !



De gauche à droite, de haut en bas : un banc de silversides - une énooorme murène verte - un banc de French Grunt dissimulées dans le corail - gros plan

Crush - Garbage

Entre les deux plongées, nous improvisons un petit encas sur un bout de plage désert inaccessible depuis la côte. L'endroit est magique, les poissons zigzaguent entre nos pieds pendant que nous rejoignons le bateau. Trop magique même... et pour briser cet élan de bonheur (car il faut quand même notre quota de loose), mon mal de mer ne tarde pas à sévir... Il n'y a pas une vague et le bateau tangue à peine... mais mon estomac, peu soucieux de son propriétaire, renverra quand même à la mer, mon goûter ô durement mérité, me filant au passage, un sacré mal de bide et m'empêchant ainsi d'assister à la première plongée d'Anne Cécile. Il n'y a vraiment aucune justice en ce bas monde !

Isabelle privée de plongée pour cause de convalescence de maladie pulmonaire (oui, j'avais pas trop réfléchis sur ce coup là), Anne Cécile héritera alors de deux encadrants pour ses premiers débâcles dans 20 000 lieux sous la mer. Ces derniers ressortiront une heure plus tard, ravis d'avoir plongés avec une débutante douée et complètement à l'aise. 1h sous l'eau à 9 mètres (incroyable pour une première plongée), où il a plus fallu refréner sa curiosité en la tirant par les palmes, que lui prendre la main (ce qui est normalement classique lors de baptêmes). D'ailleurs, pour la petite histoire, aujourd'hui la demoiselle est inscrite dans un club de plongée pour passer son niveau 1 et partir à la découverte des mers du monde.


De gauche à droite : le retour de la sirène - debriefing de la plongée

Le reste de la journée sera consacré à une petite phase de shopping en tout genre, mais surtout au repos : le lendemain, nous avons rendez vous à 3h30 du matin, pour de nouvelles aventures sur l'île d'Holbox.

Et demain !??

Demain vous saurez tout sur les requins-baleines, le plus gros poisson du monde, sur le mode de reproduction des tortues blanches et sur la résistance étonnante des moustiques d'Holbox !

J11 - Caraibes

mercredi 1 octobre 2008

Quel bonheur de se réveiller tous les matins face à la mer... On s'y habituerait presque : dur de se résoudre d'en partir. Et oui, nous sommes le 30 juin 2008, le temps est toujours au beau fixe, et d'autres horizons nous attendent.


Une vue de la plage

On my Way (Cocoon)

Réveil à 7h00 pour avoir le temps de visiter les ruines de Tulum avant de partir pour Playa Del Carmen. De la terrasse du petit déjeuner, on aperçoit des traces bizarres dans le sable : Julio nous explique que c'est la saison des tortues et qu'elles viennent pondre la nuit à l'endroit où elles sont nées. Les tortues étant en voie de disparition, leurs œufs sont ensuite prélevés par un organisme qui les protègent, et les remettent à leur endroit d'origine la veille de l'éclosion :


De gauche à droite : un aller retour - une tortue un peu perdue au milieu des transats.

History (The Good, The Bad & The Queen)

Malgré tout mon émerveillement pour les civilisations précolombiennes, il y a une chose que je n'ai jamais compris : pourquoi construire leurs cités en plein milieu des terres, loin du moindre lac, rivière ou point d'eau quelconque ? Surtout que pendant tout leur règne, la récupération d'eau a toujours été un élément critique. Alors, quand on habite dans un pays aux côtes si merveilleuses, pourquoi ne pas y construire ses cités au lieu de s'enfoncer au milieu des terres ?

Les mayas du site de Tulum avaient, eux au moins, tout compris à l'essence de la vie : une petite cité perchée sur une falaise juste au dessus d'un morceau de plage superbe. Le style est tardif et dit "décadent" et c'est en effet le cas ! Nous sommes loin de la richesse des frises de Uxmal ou du gigantisme de Palenque : ici, on ne croise qu'un petit Castillo et des structures sans grand intérêt. Mais quel site !!



De gauche à droite, de haut en bas : Le Castillo surplombant la mer - Vue sur la plage - L'escalier pour descendre sur la plage - Morceau de falaise - Morceau de rocher.

La location sert malheureusement aussi à leur désavantage : à 100kms de Cancun, ce sont les 3èmes ruines les plus visitées du Mexique. L'endroit regorge d'américains qui séjournent dans des palaces de bord de plage et dont ce sont les seules ruines qu'ils visiteront de leur séjour... En résulte un côté un peu aseptisé du site : accès interdit aux structures, chemin proprement balisé à suivre et même un petit train qui, pour 20pesos, vous évite de parcourir les 100m pour rejoindre l'entrée.

Quoiqu'il en soit la vue imprenable et le morceau de plage du site valent quand même le détour à eux seuls.

Up The Cuts (Against Me!)

Nous nous décidons enfin à quitter, à contrecœur, Tulum et ses délices, pour faire route vers le nord et Playa Del Carmen.


View Mexico 2008 - Day 11 - Playa Del Carmen in a larger map

Playa Del Carmen est, un peu comme Cancun, la mauvaise histoire d'un coin de paradis vendu au tourisme de masse et au confort à l'américaine. Les hôtels sont moins imposants, la plage est relativement accessible ; mais, malheureusement, jet-skis, hors-bord, boutiques de souvenirs pour touristes et gringos pullulent ici et là. Après avoir séjourné dans des endroits très reculés du pays, c'est irritant de se revenir dans un contexte comme celui-ci.


De gauche à droite : La plage de Playa Del Carmen - La Cinqua, avenue principale commercante de la ville

Quoiqu'il en soit c'est un passage obligé pour qui veut découvrir les plus beaux fonds marins de la barrière corallienne mexicaine.

Et demain !?

Demain vous assisterez au baptême de plongée d'Anne-Cécile (wouhh), vous verrez à quel point les tortues se foutent des plongeurs, et comment avoir le mal de mer sur une mer on ne peut plus calme...