J9 - Beach Party & Balboa Park

samedi 22 décembre 2007

Glop ! C'est la fête ce soir (enfin... manière de parler car emmitouflé sous tout ce que j'ai pu trouver et drogué aux antibiotiques, difficile d'avoir l'air d'un bout-en-train). Non c'est la fête car je vais retranscrire deux journées pour le prix d'une. Et, outre le fait que ces deux journées ont surtout été des occasions de se reposer un peu et qu'il n'y a pas grand chose à chose, c'est surtout que je dois quitter la civilisation (et internet) dès demain et j'aimerai conclure mon blog avant ça.

Probability

Nous sommes donc dimanche 2 septembre 2007, il est presque 11h du matin et malgré le bordel foutu par mes collocataires irlandais un peu plus tôt, je grass-mat' tranquillement. Un peu de repos, ça ne fait pas de mal... avec le rythme qu'on a tenu, j'étais en train réflechir sérieusement à prendre des vacances pour me reposer de ces vacances !


De gauche à droite : Bienvenue sur la plage de San Diego - À la votre !

Quoiqu'il en soit aujourd'hui c'est farniente ! Un fresbee, des bières, on enfile le maillot de bain et en route pour la plage. Car, oui vous l'aurez bien compris, contrairement à notre bon pays, ici, boire de l'alcool sur la plage est autorisé (c'est pas comme si les vagues étaient énormes et qu'il y avait des risques de noyade). Mais sur la plage seulement ! Et à la vue de la bouteille "d'eau" d'une des soeurs de Mike, on sent bien que certain(e)s sont habitués à cette restriction. Ça a la couleur de l'eau mais ça n'en a pas l'odeur (en fait c'etait un mix téquila, vodka, limonade...).


De gauche à droite : J'avais rien compris moi avec mon Diet Coke Plus - Cherchez les deux intrus qui n'ont pas bu !

Sauf que nous, innocents et naïfs européens, on nous a pas prévenu que l'objectif de la journée était de s'enivrer sur la plage ! Et apparement, le pire, c'est que c'est l'objectif de toutes les personnes présentes ce jour là sur cette plage de San Diego. Du coup, en moins de temps qu'il en faut pour le dire, on s'est retrouvé au milieu d'une tonne de personnes dont l'odeur buccale oscillait entre l'alcool et le sel marin.



Des mexicains, des américains, des parents, des japonais, des colombiens... Tout le monde a droit à sa photo ! Ils sont beaux nos mariés et nos prêtres !

On sent aussi nos américains bien rodés concernant l'hyprocrisie de l'autorité locale envers l'alcool, lorsqu'à huit heures moins dix, tout le monde range les bouteilles presque pleines dans une glacière, pour ne garder en main qu'une bouteille presque vide. L'explication vient quelques minutes plus tard sous la forme d'un véhicule de la police. Ceux ci nous mettent les phares droit dessus et nous obligent à vider toutes les bouteilles qu'on tient dans nos mains. Tout le monde s'éxécute alors et, une fois le méchant chat parti, les souris se remettent à danser ! Une machine bien rôdée .

La soirée continuera dans un bar du centre avec presque une dizaine de tournées générales avec des inconnus et se terminera après quelques désagréables péripéties (classique quand tout le monde est bourré et que votre serviteur est quelqu'un de consciencieux qui veut s'assurer que tout le monde rentre sain et sauf chez lui). En vrac : une mariée naïve qui monte avec un vieux pervers jusqu'à son hotel, des gros lourds qui font du gringue insistant à tout ce qui est de sexe feminin, un inconnu qui se fait poignarder sous les yeux d'Isabelle pendant qu'elle rentre à l'hotel...

Nous l'avions remarqué depuis longtemps mais San Diego de jour et San Diego de nuit, c'est un peu comme Docteur Jekyll et Mister Hyde. Le jour, c'est une chouette ville accessible donnant sur le Pacifique, le soir c'est défilé de robes de soirées dans les bars hypra classes et select pendant que le reste du tout San Diego se saoule et s'agîte violamment. Dommage, je commencais à bien aimer cet endroit !

Au final, plus de peur que de mal : finalement tout le monde a dormit dans la chambre minuscule des soeurs de Mike : à 5 dans 10m², ils ont dû se sentir sérrés (surtout quand on sait que les mariés avaient une suite dans un hôtel hypra classe quelques mètres plus loin).

Walk in the park

Allez zou, on enchaine. Nous sommes le lundi 3 septembre 2007, dernier jour entier que nous passerons sur le sol américain. Pendant que les autres digèrent leur cuite, nous décidons d'utiliser tranquillement nos dernières heures ici à bon escient. Régulièrement conseillé par des amis avant que l'on ne parte, et n'ayant pas eu le temps d'en faire le tour lors de la cérémonie de mariage, nous avons décidé de retourner au Balboa Park.



Apercu du Balboa Park.

Au coeur de ses 560ha, il abrite la plupart des musées de la ville ainsi qu'un zoo. Ces derniers sont hegerbés dans de sublimes batîments de style colonial espagnol, vestiges de ceux qui ornèrent les Expositions Universelles de 1915 et 1935. Un vrai havre de paix où nous avons pu goûter à un doux repos !


Farniente sous les palmiers, le pied....

J'en profite pour dédicacer la vidéo ci dessous à Isabelle, où on peut admirer un joueur de "je ne sais plus quel instrument" qui a su ajouter une délicate touche musicale (pas entétante du tout) à notre repos :


Steel Guitare Balboa Park
envoyé par Turbomoi


Isa, si tu crois que je ne te vois pas fredonner "Ta da ta taaaaaouinnnn", tu te trompes !

Thank you very much

Voilaaa. Ici s'achève le récit de nos 10 jours Ouest-Américain. 10 jours plein de découvertes de ce pays toujours aussi étonnant, intriguant, drôle et quand même attachant.

Je ne remercierai jamais assez Becky et Mike pour leur invitation et incroyable hospitalité. Je crois sincèrement que nous avons encore beaucoup à prendre de ce côté là, nous européens. Je veux remercier également Isabelle, pour son inégalable bonne humeur, sans qui le séjour n'aurait jamais été pareil, pour ses délires et ses phrases aussi droles que vides de sens. Promis, un jour on ira voir à quoi ressemble Zzyzx.

Enfin en vrac, je remercie : les gens qui ont lu ce blog, USA Hostels, les pancakes, les carnets Clairefontaine, Ipod, les enfants de l'école de Michelle, les pizzas fries, les maires de Zzyzx et de Pwyk, les aliens, les montgolfières, les buffets à volonté, ma chérie pour son support à distance, les cartes prépayées téléphoniques, la tequila, les boîtes aux lettres R2D2, Al Capone, les chauffeuses de bus de San Francisco, les ânes déguisés en zèbre, les space invaders et évidemment le cours du dollar (mille pardons à ceux que j'ai oubliés) !

J8 - Wedding Dress - Part II

jeudi 20 décembre 2007

Cloué chez moi avec une grippe, toutes les conditions sont réunies pour continuer à rédiger ce blog... En même temps, peut-être que repenser à la chaleur du Mexique aura des vertus thérapeutiques inattendues. Je reprends donc la suite du post d'hier.

Drunks and painters on parade

Nous sommes le samedi 1er septembre, jour du remariage de Becky et Mike pour célébrer leur 10ans de vie commune. Il est environ 14heures, et nous rejoignons la gare pour attraper un train direction la frontière mexicaine.


De gauche à droite : Gare de San Ysidro à la frontière - Entrée sur le sol mexicain.

À à peine une vingtaine de kilomètres du centre de San Diego, se trouve la ville frontalière mexicaine de Tijuana. Jusqu'ici, quand on me disait "Mexique", je pensais généralement aux Caraïbes, aux temples mayas, à Chichén Itzá (une des sept nouvelles merveilles du monde), à l'accent espagnol... Au rêve touristique en quelque sorte... Et bien Tijuana c'est un peu tout ça... mais sans les Caraïbes, sans les temples et sans les merveilles du monde.



De gauche à droite, de haut en bas : L'arche symbolisant l'entrée de la ville - Petit apercu de l'avenue principale de la Revolucion - Un "zebre" à touristes (en fait c'est un âne peint pour faire des photos avec les gringos) - Apercu de l'avenue de la Revolucion - Une entrée de bar quelque peu insolite.

Non, en fait, c'est vilain, bruyant, sale et vilain (oui je sais que je l'ai deja dis... mais il faut vraiment insister là dessus). Les bâtiments sont bas et construits à la va-vite, comme beaucoup de ces villes qui se sont développés trop rapidement. Deux millions de mexicains y vivent dont la moitié rêvent de passer la frontière.
Seulement, il existe deux accueils : le bon qui se concrétise dans l'exploitation de cette main d'--uvre presque gratuite à des métiers que les américains ne veulent plus faire, et le mauvais : la mort provoquée par les balles américaines (on rappelle que c'est à Tijuana que trône le magnifique mur de toles rouillées construits par les USA pour empêcher leurs gentils voisins de traverser clandestinement...).

Cela dit, l'endroit est interessant pour comprendre les rapports Mexique/États-Unis : un mois de travail au Mexique, c'est une semaine de boulot à Tijuana, un jour de travail à San Diego. Du coup, chaque samedi, lorsque les californiens traversent la frontière pour entrer dans les bars et y faire la fête, les mexicains sont à leurs bottes en espérant voir couler les dollars de leurs poches. Cela va de l'enfant d'à peine 5ans qui mendie en vous suivant sur le sentier pédestre reliant la frontière au centre ville, aux marchands dans la rue de produits artisanaux mexicains (pour la quasi totalité made in China), aux barmen facturant la margarita à 2$ et la Corona à 1$.

Et en ce samedi, c'est justement ce qu'on a fait (boire des margaritas) ; et puis de toutes façons, une fois l'avenue de la Revolucion traversée, il n'y a que ça à faire. Vous avez surement en mémoire, les images d'un quelconque film censé représenter un quartier un peu pauvre du Mexique : le bar aux sol et tables pas très propres, avec des hélices-ventilateurs au plafond parvenant difficilement à évaporer les gouttes de sueurs qui tombent sous le sombrero d'un alcoolique accoudé au comptoir... Et bien c'est justement là qu'on était !

C'etait un peu l'endroit "à clichés mexicains" ce bar : avant d'y entrer nous avons assisté à un magnifique match de "vrai catch" dans la rue (avec des sosies masqué de catcheurs connus (??)), et à l'intérieur du bar, j'ai pu exercer mes talents de cowboy sur un taureau mécanique plutôt chahuteur (je vous épargnerai la vidéo), le tout entrecoupé de tequilas !


De gauche à droite : Ouah on dirait presque qu'ils se tapent pour de vrai - Ne vous y meprenez pas, le sol est beaucoup plus du qu'il en a l'air en fait.

Borders

Finalement, un peu plus tard dans la soirée nous avons rejoint la frontière dans l'autre sens. Autant pour rentrer, personne ne nous a rien demandé, autant pour sortir, les contrôles sont draconiens (bizarrement). Même phénomène pour ceux qui souhaitaient rejoindre le sol américain en voiture :


Oh le bel embouteillage et les vendeurs ambulants en plein milieu...

Anecdotes

- L'âne peint en zèbre et arnaché d'une charette à la décoration kitsch, spécialement pour que les touristes fassent de jolies photos... (cf photo plus haut).
- Les publicités de chirurgiens esthétiques incrustés sur les panneaux de noms de rue.. Délirant.


J8 - Wedding Dress - Part I

mercredi 19 décembre 2007

Courage pour cette dernière ligne droite ! Journée plutôt chargée à narrer en plus... Dans quoi je me suis embarqué ? Bref...

Some Photographs

Nous sommes le samedi 1er septembre 2007, journée exceptionnelle célébrant les 10ans de mariage de Becky et Mike ! La classe ! Et pour l'occasion, pour ceux qui ne suivent pas le voyage depuis son début, les deux tourtereaux se marient de nouveau. Non pas qu'ils aient divorcés entre temps ; c'est juste qu'ils trouvaient que le premier mariage était une source de stress trop importante qui les a empeché d'en profiter vraiment. Ainsi, tous les cinq ans, ils enfilent une jolie tenue et convient leurs amis et famille à une cérémonie officieuse "à la Becky & Mike" (vous allez comprendre plus tard). Et cette année, c'est l'immense Balboa Park qui a été choisit par les amoureux.


De gauche à droite : l'Alcazar Garden - l'Organ Pavilion.

Tout le monde a son rôle à jouer : les 3 soeurs de Mike font les prêtres, Isabelle et moi, les photos officielles... grosse pression...

Rendez vous donc à 10heures tapantes à l'Alcazar Garden du Balboa Park. Le temps est parfait, le parc est magnifique et pour ne rien gacher, les mariés sont superbes dans leurs 31.


Photos officielles : Isa à la direction artistique et Nico à la photographie.

Après quelques photos pour laisser aux retardataires le temps d'arriver, la cérémonie peut enfin commencer. Elle est menée de main de maître par les trois soeurs de Mike : elles obligent les mariés à parcourir le chemin jusqu'à l'autel en courant, on a droit à quelques passages "modifiés" de la bible sur les devoirs des conjoints, une reaffirmation de mariage via le partage de pop corn et, cerise sur le gateau : un discours en "français".
En effet, voulant faire original et désireuse de faire rire son frère, Michelle, l'une des soeurs de Mike, nous avait demandé, la veille, de lui rédiger un petit discours en phonétique dans notre langue. Espiègles que nous sommes, et voyant l'occasion d'avoir un pantin à notre service, nous avons évidemment pris grand soin de rédiger un discours quelque peu détourné. C'était dans l'idée de "Je suis plutôt stupide, vous également, je ne comprends pas comment vous avez pu rester aussi longtemps ensemble et les francais sont des gens merveilleux" sur un ton plutot travaillé et drole qui a fait le bonheur de Mike (et le notre).

Petit apercu video (montez un peu le son) :



Becky and Mike 10years Wedding Anniversary
envoyé par Turbomoi

Quelques photos de la cérémonie :


De gauche à droite : Arrivée au petit pas - La confirmation du pop corn (tout un concept) - Les mariés et les prêtres de choc.

Dinner Bells

Arrive enfin l'heure du dejeuner. Et comme on ne fête pas ses 10ans de mariage tous les jours (par définition), autant mettre les petits plats dans les grands. En effet, tous en route pour le centre ville et son restaurant Hooters...

Ceux qui ont suivis mes aventures sur la côte ouest ou ceux qui sont déjà allés aux USA (surtout les mecs bizarrement), connaissent surement déjà l'endroit dont la devise est "It's all about chicken wings". Comme sa devise l'indique, Hooters est une chaîne de restaurants spécialisée dans les ailes de poulet à toutes les sauces, servies par de charmantes demoiselles, dont le code vestimentaire oblige de porter un mini short orange et un debardeur aux couleurs de l'endroit. L'endroit parfait pour un repas de mariage en quelque sorte .


Bonjour, je suis serveuse chez Hooters et les gens ne viennent que parce qu'ils adorent les ailes de poulet.

La chaîne est implantée dans une vingtaine de pays mais toujours pas en France. On s'est alors demandé si le concept fonctionnerait. Aux USA, c'est assez étonnant de voir des parents et leurs enfants venir y dejeuner : l'ambiance est familiale et pas vraiment ambigûe. Au contraire, en France, je prédis que ça deviendrait un repère de beaufs et d'adolescents boutonneux (informaticiens). À confirmer donc...

Bon... finalement je vais m'arrêter ici. Je n'ai pas spécialement envie de me coucher à pas d'heure, et il y a encore pas mal de choses à raconter, étant donné que nous avons passé l'après midi au Mexique (mais chut) et que c'etait une expérience assez... euh... différente. La suite demain donc !

J7 - Graduation Ceremony

Allez hop hop hop, on profite que je sois motivé et pas trop fatigué pour continuer le blog ! Nous sommes le vendredi 31 août 2007 et il est temps pour nous de retourner à notre point de départ, San Diego, pour y passer quelques jours et assister au remariage de Becky et Mike (oui n'oublions pas que c'etait quand même la raison de base pour laquelle on était en Californie).

Weekend Wars

Aujourd'hui nous avons dû nous lever tôt pour parcourir les 200kms qui séparent Santa Monica de San Diego. Levés tôt afin d'être à l'heure à la Basic Marine Graduation Ceremony. En effet, en un siècle avec sa situation portuaire, San Diego, est devenue le siège d'une des plus grande base militaire des États Unis. Deuxième plus grande ville de Californie avec ses 4,5millions d'habitants, elle héberge et forme, sur l'île de Coronado, presque 200 000 militaires.


De gauche à droite : Apercu de la Californie - San Diego et ses bases militaires.

Comme son nom l'indique La Basic Marine Graduation Ceremony est une cérémonie marquant la fin des 8 mois d'entrainement intensif de chaque nouveau marine. 8 mois pendant lesquels, tout engagé n'a pas le droit de sortir de la base et apprend à devenir un soldat.

Pour la petite histoire, il faut savoir que nous n'avons pas assité à cette cérémonie innocemment. Il se trouve que, dans sa jeunesse, Mike a été un marine et qu'il voulait montrer à Becky à quoi ressemblait son ancienne vie. Très instructif cela dit.

Normalement interdit au public, la base du Marine Corps Recruit Depot de San Diego ouvre toutefois ses portes une fois par an, à la fin du mois d'août pour la cérémonie, aux amis et à la famille des futurs héros de la nation. À l'intérieur, tout fonctionne comme une petite ville (détaxée bien sûr) : des magasins de vetements, de hi-fi, un kiosque à journaux, un kiosque de places de spectacles... mais aussi quelques bizarreries assez amusantes :



De gauche à droite, de haut en bas : La base d'entrainement des Marines - Qui n'a pas son sticker "My son fight for your freedom" ou "My mother is a marine" - 12$ pour une vraie paire de galons de colonels (dans le rayon d'à côté on pouvait aussi acheter une authentique médaille du courage) - Vue sur les dortoirs - Un curieux monopoly (je doute qu'il y ait la rue de la paix dans celui ci).

"The Few, The Proud, The Marines" (leurs slogans) ont un statut un peu à part aux USA : ils sont les principaux symboles de la puissance armé du pays et constitue une fierté patriotique assez affolante comme on a pu s'en apercevoir lors de la cérémonie. Hymne national la main sur le coeur, discours barbants et nationalistes, défilés stupides... On se serait cru tout droit sorti de Full Metal Jacket : "Voici mon fusil. Il y en a bien d'autres comme lui, mais celui-ci c'est le mien...".

Pour mieux vous en rendre compte, deux courtes vidéos réalisées par Isa avec son appareil photo et quelques photos :


Basic Marine Graduation Ceremony
envoyé par Turbomoi


Basic Marine Graduation Ceremony
envoyé par Turbomoi


Tiens voila du boudin...

Playground Hustle

L'après midi a été, pour nous, l'occasion de se reposer un peu après cet enchainement de longues journées. Pour les mariés, c'était le moment ou jamais de prendre un peu soin d'eux : centre de thalasso pour Becky et sieste à l'hotel pour Mike.


De gauche à droite : la gare de San Diego et le train qui revient de Tijuana - Vue sur le complexe commercial du centre ville.

Isa et moi avons alors profité de ces quartiers libres pour appréhender et déambuler un peu dans la ville. Curieusement, ça a beau être la 7ème plus grande ville des États Unis, difficile de ne pas la considérer comme une tranquille petite bourgade. Le centre se traverse très facilement à pied, les gens sont zens et tout est facilement accessible. Un véritable havre de paix a à peine 20 kilomètres de la frontière mexicaine (ce qui explique facilement le style architectural de certains monuments du centre ville.

Anecdotes

- Sur un immense pont permettant de rejoindre la baie de San Diego depuis le centre, on peut voir, tous les 30m des panneaux avec le numéro de SOS Suicide...
- Vue de haut d'un batiment de la base navale qui fait un peu polémique (bizarrement) :