J9 - In Love with Tulum

lundi 29 septembre 2008

Il me tardait vraiment d'écrire la review de ces jours-ci : faire découvrir cet endroit si magique, ses gens simples, ses petits coins de paradis... Ahh Tulum !

The Warming Sun - Grandaddy

Nous sommes le samedi 28 juin 2008, il est 6h40 et la météo a mentie ! Le temps est superbe, la température idéale et aucun nuage menaçant ne pointe à l'horizon pourtant bien dégagé. Je profite de l'accoutumance de mon corps à se réveiller tôt pour me poser sur le ponton et contempler le soleil qui se lève sur la lagune et révèle petit à petit ses variations de bleu.


Il est 5 heures, Paris s'éveille...

Des familles de pélican viennent parfois troubler le silence environnant. En file indienne parfaite, ils suivent des trajectoires improbables avant de fondre sur leur petit déjeuner maritime savamment choisit. Moment magique qui fera pardonner la loose du dîner de la veille.

No Cars Go (Arcade Fire)

8h00, les filles émergent enfin et il est temps de reprendre la route pour notre prochaine étape, où nous avons prévu de passer 3 jours, j'ai nommé : Tulum ! 2h30 de route à travers de chouettes paysages nous séparent de ce morceau de paradis.


View Mexico 2008 - Day 9 - Tulum in a larger map

Même si le front de mer est consacré aux hôtels et au tourisme, l'endroit est aux antipodes de Cancun : ici pas de palaces de 15 étages à l'horizon, ni de plages bétonnées. La philosophie du coin va plutôt au respect de l'environnement et de la nature des lieux : la mangrove et la jungle ont été gardées les plus intactes possible et des cabañas de bois et de paille ont été savamment disposées au milieu. Pas de confort superflu, pas de dénaturation.
Et puis de toutes façons, les tornades annuelles prennent un malin plaisir à remettre les récalcitrants américains dans le droit chemin !


De gauche à droite : Boca Paila, une charmante "route" qui longe les hôtels du front de mer - Entrée de notre hotel.

Finalement, après 5kms à longer la série d'hôtels-bungalows du front de mer, nous tombons enfin sur le notre. Comme à mon habitude, je laisse les filles dans la Chrysler pendant que je m'occupe du check in et de vérifier si tout va bien.

Gone Under Sea - Electrelane

De la voiture, entre deux palmiers tout au fond, on arrive à apercevoir un orizon d'un bleu qu'on ne voit qu'à la télé normalement ; irrésistible attraction équivalente à la lumière de la salle de bains pour les papillons. Et ça ne loupe pas ! À peine le temps de dire "ouf", que mes passagères volètent déjà vers cette tentation... Oubliant tous dangers et surtout oubliant les clés dans le véhicule (mais par contre, n'oubliant pas de fermer le véhicule avant de sortir)... "Euh, on a vu une agence Hertz avant d'arriver, je vais les appeler"

Avez vous remarqué comme le temps parait long quand on est légèrement agacé ? J'ai l'impression d'avoir attendu pendant des heures l'arrivée du "serrurier" Hertz, et de l'avoir regardé encore plus longtemps, essayer de crocheter la serrure avec une antenne de voiture. Je ne suis pas expert en la matière mais je pense que lui l'était encore moins que moi : grand moment burlesque que de le voir faire des aller retour d'une violence rare, à une hauteur de porte où la probabilité de choper le mécanisme de la serrure était moins que nulle. Il a même essayé de crocheter les portières arrières (???)... Et pourquoi pas le coffre tant qu'on y est ?


Le début des festivités : le tshirt de notre serviteur est encore sec !

Heureusement le gérant de l'hôtel prend pitié de nous et vient donner quelques judicieux conseils à notre technicien : "rapproche toi plutôt de la serrure". D'une logique implacable ! L'opération totale prendra au final une heure entière ! Encore une jolie histoire à raconter quand je serai vieux !

Break Free - Noisettes

Nous prenons, non sans soulagement, enfin possession de nos quartiers : un charmant bungalow surélevé avec terrasse et vue sur les Caraïbes. On se croirait dans un bouquin de Defoe, seul, tel Crusoe, sur une île paradisiaque avec, comme seule compagnie, celle des vagues et des palmiers.


De gauche à droite : Vue sur le bungalow depuis la plage - Vue de l'intérieur - Vue sur la plage depuis le bungalow.

Julio, le gérant, est aux petits soins avec nous. Il parle couramment 5 langues (dont le français), a fait plusieurs fois le tour du monde, et est une source d'informations très précieuse. Il nous explique qu'à cause de la jungle et du sol, les hôtels du beachfront ne sont pas raccordés aux services classiques. L'électricité est générée par un groupe électrogène et l'eau courante provient d'un puits où s'introduit parfois la mer, ce qui explique le petit goût salé de la douche et l'absence d'eau chaude :-).
Ça dissuade pas mal les américains assoiffés de luxe et ce n'est pas plus mal !
Enfin, quand plus personne n'a besoin de lui, il passe son temps dans un hamac, face aux vagues, à lire les bouquins qu'il n'a pas eu le temps de lire pendant sa vie d'avant. Je l'envie...

Eat Wave - Ginger Ale

Sur la feuille de route de la journée, il était originellement prévu une liste interminable de choses à faire/à voir. Subjugués par l'endroit, nous décidons de tout reporter à plus tard : au diable les visites, un peu de vagues, de soleil et de repos ne nous ferons pas de mal. Et après tous les problèmes de ces derniers jours, j'estime qu'on l'avait bien mérité.

L'hôtel mettant à disposition transats, parasols, planche de bodyboard, autant dire que tout le monde a su y trouver son compte : pendant qu'Isa prend le soleil, je fais découvrir à Anne Cécile les sensations de la glisse aquatique. Une gentille brise et une eau à 26° nous font même oublier que nous ne sommes pas très loin du Tropique du Cancer (chose qui a son importance quand, comme moi, on n'aime pas mettre de crême solaire).

Bref, comme les images parlent mieux que les mots :



De gauche à droite, de haut en bas : La plage... putain j'ai envie d'y retourner - Anne Cécile découvre les joies des vagues - Un bout de parasol - Vive le hors saison et les plages désertes

Le problème de cet endroit est qu'il vous rend instantanément dépendant. Même si vous avez faim, vous ne voulez pas le quitter ! Alors évidemment les hôteliers ont pensé à nous pauvres junkies en ouvrant des petits restaurants à quelques pas de la plage : on peut s'y poser encore mouillé, recouvert de sable et partager l'endroit avec les iguanes. Autour d'un plat de fajitas à la crevette, on sympathise avec le propriétaire guadeloupéen expatrié, on profite du cadre désert.


De gauche à droite : de la bière mexicaine et des crevettes, que demandez de plus ? - Vue depuis la terrasse

De manière plus ou moins volontaire, nous avons toujours essayé de faire crescendo dans les étapes et leurs types. Et d'un certain côté ça donne plus de saveurs au séjour. Se serait on vraiment émerveillé devant Chichen Itza après avoir visité Uxmal et Palenque ? Et bien il en va de même pour Tulum : nous avons vu des cascades, des lagunes, un petit morceau de plage à Cancun... mais heureusement que nous n'étions pas venus ici avant !

Tentation - SOAD



Sur les bons conseils de Julio, nous nous rendons, pour le dîner, à un restaurant situé un peu plus loin appelé la Zebra. L'endroit est très chic et lounge : l'entrée avec son chemin de sable au milieu de la jungle et parsemé de vraies torches, n'est pas sans rappeler certains décors de l'Île de la Tentation (ce sont les filles qui me font remarquer ça, moi je n'ai plus de télé depuis belle lurette !). Ayant déjà remarqué deux hôtels un peu plus loin appelés Diamante K et Esmeralda K (on y reviendra dans le post de demain) autant dire que les présomptions étaient plutôt fortes.

Nous nous renseignons alors auprès des serveurs pour en avoir le coeur net. Ils sont amusés et confirment que l'émission est déjà venue ici avec des "french hot chicks". Que le monde est petit ! Et depuis quand le Mexique est une île ??

Et demain ??

Demain vous verrez enfin à quoi ressemble des poissons coraliens, ce qu'est un rashguard et est ce que le Diamante K ressemble à ce qu'on nous en montre à la télévision !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

très bien.

Turbolily a dit…

Raaa , je vois que tu approche de playa del carmen , et la je frise la jalousie... enfin j'ai eu le bonheur aussi de poser les pieds sur les plages de Tulum alors bon je vais pas abuser et je te laisse quand meme remarquer a quel point c'est magnifique ...je n'avais pas menti ?... Si le paradis existe je crois que c'est la bas ... J'ai vu que vous deviez passer a XelHa , excellent choix , tournez un peu dans le "parc" y a un super endroit ou on peut sauter d'une falaise c'est plutot fun !
Gros bisous
Good trip
Hasta Luego Amigos !