Your God - dEUS

mercredi 5 mai 2010

Mercredi 29 octobre 2009. 8h00 du matin, l'odeur du bacon et des œufs brouillés du petit déjeuner fraichement déposé sur la terrasse, envahit doucement notre bungalow... Bienvenue à Ubud, petit bourg perdu au milieu des rizières et capitale culturelle de l'île.


De gauche à droite: la vue depuis la terrasse du bungalow - le bungalow en question.

Quiet Time - Archive

Aujourd'hui ralentissement de rythme : pas de randos, pas de plongées, pas de centaines de kilomètres à parcourir... Juste une journée pour se détendre un peu, profiter de la ville et flâner. Ça commence d'ailleurs par l'hôtel, juste superbe et parfaitement intégré au cadre. Pour ne rien gâcher, le staff est adorable et toujours prêt à rendre le séjour plus agréable. Pas étonnant qu'il soit complet parfois 9 mois en avance...



Dans un ultime effort, nous échappons à l'appel envoutant de la piscine pour enfin mettre le pied dehors. Village de peintres et d'artisans, Ubud est le noyau de l'art balinais et le conservatoire des traditions. Malgré son attrait touristique évident (lieu idéal pour rayonner dans toute l'île) et les innombrables boutiques qui s'y sont ouvertes ces dernières années, la ville dégage une sorte de sérénité intemporelle.

Le respect des traditions et la religion sont également omniprésent: on ne compte plus les temples croisés au détour d'une rue devant lesquels les balinais viennent déposer leurs offrandes et faire leur rituels comme si rien d'autre n'importait.



Strange Fruit - Aaron

La ballade se continue avec l'incontournable marché d'Ubud tout en couleur et en odeur (en particulier la très vomitive odeur du durian, un fruit exotique interdit dans le métro de certaines grandes villes d'Asie, que nous n'avons pas osé goûter d'ailleurs).



À quelques pas du marché, loin des vendeurs de souvenirs pour touristes, nous tombons sur un magasin d'antiquités digne de la caverne d'Ali Baba ! Scaphandre de plongeur du début du siècle (!?), masques de danse usés par les performances, bijoux anciens... Mais ce sont surtout les vieilles marionnettes de wayang kulit (théâtre de marionnettes en ombre chinoise), disposées dans la vitrine, qui attireront notre curiosité et le porte monnaie d'Anne-Cécile.


À droite: les marionnettes faîtes en peau de porc et tenu par un os du même porc..

The Monkey's Back - Menomena


L'autre grande attraction d'Ubud est sa Sacred Monkey Forest, une grande réserve à la végétation épaisse où vivent une communauté de macaques (pour rappel le singe est un animal sacré dans la religion hindoue). Si le principe est tout à fait louable, il semblerait qu'avec l'avènement du tourisme dans la région, un bon nombre de primates se contentent désormais d'attendre les cacahuètes des visiteurs (quand ils ne deviennent pas agressifs et ne viennent pas vous les piquer dans la poche...).

De notre côté, ne cautionnant pas vraiment l'exploitation de ces pauvres bêtes, nous nous contenterons d'admirer les canines de ceux qui trainent sur les bords de la forêt lors de notre retour à l'hôtel.


À droite: 2 macaques apparemment athées, en train de piller des offrandes...

Il ne manque plus qu'une seule chose pour que notre journée détente soit parfaite : cette chose s'appelle un traditionnel massage balinais ! Ambiance sereine et feng shui, thé au gingembre avant le soin, choix des huiles qu'on veut se faire appliquer... et enfin une heure de pur bonheur, du cuir chevelu jusqu'au bout des orteils... Tout le monde devrait connaître ça au moins une fois dans sa vie.


De gauche à droite: le choix des huiles - un très sexy slip en papier (il nous a fallu 2 bonnes minutes pour trouver dans quel sens ça se porte - l'état de la table après notre passage...

Et Demain !?

Demain vous découvrirez les plus belles rizières de l'île, des contrexemples de l'adage "les balinais sont d'une gentillesse incroyable" et à quelle vitesse peut rouler un scooter indonésien.